À mesure que votre bébé grandit et gagne en autonomie, vous vous demandez peut-être : est-il temps de le sevrer ? Et si oui, comment commencer ? Le sevrage peut sembler une étape importante, tant sur le plan pratique qu'émotionnel. Alors, parlons du moment opportun, de la façon de l'aborder en douceur et de ce à quoi vous attendre, pour vous et votre tout-petit.
Reconnaître quand commencer le processus de sevrage
L'un des premiers signes indiquant qu'il est peut-être temps de commencer le sevrage vient souvent de votre bébé, mais aussi de vous. Peut-être que votre tout-petit est soudainement beaucoup plus intéressé par les bananes écrasées et les amuse-gueules que par le sein, ou peut-être qu'il est distrait en plein milieu d'une tétée par quelque chose qui lui semble plus excitant à l'autre bout de la pièce. Ces petits changements de comportement peuvent être sa façon de dire : « Je suis prêt à essayer quelque chose de nouveau ! »
En même temps, votre propre préparation est tout aussi importante. Peut-être que vous retournez bientôt au travail, que vous vous sentez épuisé ou que vous rêvez simplement de boire une tasse de café chaud sans la réchauffer trois fois. Ce petit pincement au cœur qui vous murmure : « Je crois que j'ai envie de prendre un peu d'espace » est aussi un signe.
Le sevrage n'est pas un processus universel. Certains bébés s'y habituent rapidement, tandis que d'autres ont besoin de plus de temps et d'être rassurés. Et ce n'est pas grave. Il n'y a pas d'âge idéal ni de signe magique. Il s'agit de trouver ce qui vous convient à tous les deux. Alors, écoutez votre bébé, écoutez-vous et sachez que, quel que soit le rythme choisi, tout se passe bien.
Une approche progressive pour un succès sans faille
Le sevrage se fait progressivement. Il ne se fait pas du jour au lendemain, et y aller progressivement peut faciliter les choses pour vous et votre bébé. Essayez de réduire la fréquence des tétées une par une et de proposer plutôt des aliments solides, du lait maternisé ou du lait entier, selon l'âge et les besoins de votre enfant. Cette approche douce aide votre enfant à s'adapter à de nouvelles habitudes tout en permettant à votre corps de réduire progressivement sa production de lait.
Tout au long de cette transition, soyez attentif à la réaction de votre bébé. Si la proximité de l'allaitement lui manque, offrez-lui des câlins supplémentaires ou des moments de calme. Certains jours se dérouleront sans problème, tandis que d'autres seront plus difficiles. Tout cela fait partie du parcours, et être patient avec vous-même et votre bébé fait toute la différence.
Rebondissements émotionnels
Le sevrage suscite souvent un mélange d'émotions. Vous pourriez ressentir de la tristesse à la fin de ce chapitre, ou de la culpabilité d'avoir fait ce choix. En même temps, vous pourriez ressentir un léger soulagement lorsque vous commencerez à renouer avec votre propre rythme. Quoi que vous ressentiez, sachez que c'est tout à fait normal.
Votre bébé pourrait lui aussi ressentir ce changement. Lui offrir du réconfort par d'autres moyens, comme des câlins, des histoires partagées ou des moments de jeu, peut l'aider à se sentir en sécurité. Le lien que vous avez tissé ne disparaît pas. Il se développe simplement de manières nouvelles et magnifiques.
Questions courantes posées par les mères
Parfois, savoir que l'on n'est pas la seule à se poser certaines questions peut être incroyablement réconfortant. Voici quelques questions que les mères se posent souvent pendant le sevrage :
- Mon bébé se sentira-t-il toujours proche de moi ?
Oui. L’affection, le jeu et la routine aident à maintenir et même à approfondir votre connexion. - Que faire si mon bébé résiste au sevrage ?
Vous pouvez faire une pause et réessayer plus tard. La flexibilité simplifie le processus pour tous. - Le sevrage partiel est-il possible ?
Absolument. Certaines mères choisissent de continuer à allaiter une ou deux fois par jour seulement ; tout dépend de ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre famille. -
How long does weaning usually take?
There’s no set timeline. For some, it’s a few weeks. For others, it’s several months. Let your child - and your own comfort - guide the pace. -
Should I be worried if I feel emotional after weaning?
Not at all. Hormonal shifts and the meaning of the moment can stir up strong feelings. Allow yourself space to process them, and don’t hesitate to talk to someone you trust.
Votre bien-être compte aussi
Au début du sevrage, votre corps subira probablement des changements. Certains seront ressentis comme un soulagement, tandis que d'autres seront plus inconfortables. C'est tout à fait normal, et vous n'êtes pas seul(e).
Vous pourriez ressentir une gêne lorsque votre production de lait commence à diminuer. Des symptômes comme un engorgement ou des canaux obstrués peuvent apparaître, mais il existe des moyens simples de faciliter la transition et de prendre soin de vous :
- Réduire progressivement les séances d'allaitement
- Exprimez juste assez de lait pour soulager la pression
- Portez un soutien-gorge confortable et offrant un bon maintien
- Appliquer des compresses froides pour réduire l'enflure
- Utilisez un analgésique en vente libre si nécessaire
Outre les changements physiques, les fluctuations hormonales peuvent vous rendre plus émotive ou irritable que d'habitude. Soyez indulgent(e) envers vous-même. Buvez beaucoup d'eau, mangez des repas nourrissants et reposez-vous autant que possible. Si vous remarquez des symptômes tels que des rougeurs, des gonflements ou des sensations grippales, il pourrait s'agir de signes de mastite ; consultez votre professionnel de santé par mesure de sécurité.
Faire du sevrage une transition en douceur
Le sevrage est une étape importante pour vous et votre bébé. Avec un peu de réflexion et de soutien, il peut devenir une expérience positive, voire enrichissante. L'essentiel est d'être à l'écoute de l'âge, du tempérament et des besoins de votre enfant. Si vous sevrez un tout-petit, un peu d'encouragement pourrait lui être bénéfique. Essayez quelque chose comme : « Tu grandis tellement vite, et les grands ont droit à des tasses spéciales. » Pour les plus jeunes, l'accent sera peut-être mis moins sur les mots et davantage sur le réconfort : des câlins doux, des bercements réguliers et des moments de calme ensemble peuvent grandement contribuer à le rassurer.
Vous n'êtes pas obligé(e) de traverser cette épreuve seul(e). S'entourer de quelques personnes de confiance peut vous aider à alléger la charge. Que ce soit votre partenaire qui s'occupe du rituel du coucher, un grand-parent qui vous aide à préparer les repas ou un ami qui occupe votre enfant lorsqu'il saute une tétée, avoir du soutien fait toute la différence. Dites-leur comment ils peuvent vous aider, même par de petits gestes. Parfois, le simple fait d'avoir quelqu'un à qui parler de ce que vous ressentez peut suffire.
Un nouveau chapitre dans votre lien
Le sevrage ne consiste pas à lâcher prise. Il s'agit de grandir ensemble d'une nouvelle manière. Le lien que vous avez tissé ne disparaît pas ; il commence simplement à prendre une forme différente. Il peut s'agir de rires plus nombreux pendant les histoires, de repas partagés ou de câlins discrets à la fin d'une journée chargée.
Il n'y a pas qu'une seule bonne façon de procéder. Faites-vous confiance, soyez attentive aux besoins de votre bébé et avancez à un rythme qui vous convient à tous les deux. Vous ne fermez pas une porte. Vous en ouvrez une nouvelle, pleine de moments qui approfondiront le lien que vous partagez déjà. Ce n'est qu'une étape parmi tant d'autres de votre parcours, et elle ouvre la voie à encore plus d'amour, de croissance et de joie.